top of page

MIREILLE CHEVIN

Née à Montpellier (Hérault, France).


Elle pratique la sculpture depuis l’âge de 18 ans.
Après 25 années passées en Afrique, en Amérique, dans les Caraïbes et dans l’Océan Indien, elle installe son atelier près de Montpellier.

Commentaires sur l`œuvre de Mireille Chevin :


« L`artiste donne de la femme une image heureuse, épanouie dans ses formes, recueillie dans ses rêves et aussi touchante quant à l`âme qui la caractérise. Une sorte d`Eve d`avant le péché.
Aucune de ses créations ne laisse indifférent. Toutes sont fortes : corps rayonnants, indolents, voluptueux, sensuels ou éthérés, bronzes empreints d`une sensualité intense et triomphante ».
Françoise ARQUETOUT, écrivain

« `il est des moments, suaves, pendant lesquels on ne regrette pas que l`humanité ne soit pas encore sortie de l`âge du bronze, c`est bien ceux des instants passés en compagnie des œuvres de Mireille CHEVIN.
Suaves à deux titres :
Les bronzes sont superbes, d`une couleur profonde, pleine, d`une facture à la fois nerveuse et accomplie, dont Mireille CHEVIN dit elle-même que cette manière est l`expression de son trait de dessinatrice, comme un millier de coups de plumes, venant agrémenter le portrait et lui donner vie, dans un devenir juste assez accompli pour sembler se réaliser sous nous yeux.
Superbes aussi ces bronzes, j`allais dire surtout, car ils sont la glorification d`un corps féminin qui se donne à voir dans toute sa plénitude, dans ses formes généreuses, dans ses postures sensuelles et son sexe affirmé…
Quelq`un m`a dit au cours de cette soirée et devant mon ravissement : si elles vous plaisent toutes, il faut les prendre toutes…Défi, hélas, au dessus de mes moyens…
Superbes ces bronzes, dans la pudeur, la poésie, la finesse des traits, la douceur des gestes, comme si Eros faisait enfin, en cette époque, un peu de la place qu`elle mérite à l`infinie tendresse offerte et offrante du visage, dont l`intériorité nous renvoie d`elle-même une si belle image.
Ainsi se révèle la maîtrise de Mireille Chevin ; c`est du corps entier dans son mouvement et dans son expression que surgissent l`authenticité et la justification du regard.
Et puis… satisfaction suprême, le plaisir pour le spectateur un peu voyeur que nous ne nous avouons pas être : tourner autour d`une femme, la regarder sous toutes les coutures, sans qu`elle nous en fasse le reproche…car il s`agit bien de cela, à surprendre l`hésitation qu`ont eue les visiteurs présents lors du vernissage, à poser la main sur la rondeur accomplie du bas des reins, sur l`épaule dont le mouvement semble vouloir s`effacer dans l`espérance de la caresse…Preuve s`il en fallait que ces créatures sont peut-être de bronze, mais ne nous laissent pas de marbre…
Si vous avez, encore, quelques sous pour Noël, n`hésitez pas à préparer une place bien visible, bien éclairée, au mieux en contre plongée, et… joyeuses fêtes !…  »  (Jean Gelbseiden, écrivain, critique d’art)

bottom of page